Il me semble qu'à partir du moment où les chrétiens n'ont plus été persécutés, ils ont multiplié les discussions annexes à la proclamation de l'Evangile lui-même. Par exemple les thèmes des premiers conciles.
J'imagine que la production écrite s'est alors développée et je me demande si des dimensions merveilleuses n'ont pas été rajoutées … cela paraissait sans doute tomber sous le sens.
La Tradition est presque toujours présentée comme basée sur les Ecritures et le Magistère.
Pourquoi n'évoque-t-on pas explicitement le Sensus fidei sinon comme une ancienne coutume ?
Je découvre l'expression : La force motrice de ce progrès (de la manière d'exprimer un dogme) est l'Esprit Saint qui nous introduit dans la vie toute entière (Jn 16,13), tel qu'il parle à travers le Magistère de l'Eglise, appuyé sur le Sensus fidei.
Dans la pratique, le sensus fidei est sérieusement second, pour ne pas dire négligeable et pourtant nombre de laïcs ont des compétences équivalentes à celle des membres du Magistère … qui n'a pas toujours fait preuve d'une clairvoyance bien fameuse !