Du rapport de la CIAS, on peut conclure que le management par nombre d'évêques aussi bien de leurs prêtres que des scandales sexuels ou que des victimes relèvent d'un grand amateurisme : ce fier à son seul jugement personnel … semble-t-il.
Les mesures d'organisation et gestion financière de la curie prises par le pape François montre aussi que précédemment, on était dans un monde d'un autre âge.
Personnellement, cet amateurisme organisationnel, je l'ai vécu :
- Lors d'un séminaire "management" organisé pour des abbés et abbesses, lorsqu'un d'entre eux s'est étonné que la décision ne doit pas toujours être prise par le plus "gradé", mais par le plus pertinent : ce fut l'occasion d'expliquer que le rôle de l'abbé est de choisir "l'orientation générale" à charge pour le collaborateur de choisir à son tour avec cette contrainte.
- A deux reprises, je suis intervenu pour dénouer des relations difficiles entre des moniales : la cause en était une non-définition des responsabilités de chacune.
Au plan économique, j'ai souvenir :
- D'une économe qui sentait qu'il y avait un problème, mais n'avait pas identifié que les dépenses étaient supérieures aux recettes et que les économies étaient en train de fondre.
- Avec un groupe de cellériers du même secteur industriel, il a fallu plusieurs années pour réussir à leur faire comprendre que, vu leur taille, ils n'étaient pas concurrents et avaient intérêt à tout partager technique et financier. Alors que, au départ, la majorité était déficitaire, au bout de quelques années, ils présentaient tous des résultats financiers plus que satisfaisant ?
Demander aux responsables de se former au management ne serait pas un luxe.