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Les croyances concernent ce que leurs adhérents considèrent comme des vérités, mais nombre d'entre elles sont en fait non décidables, c'est-à-dire ni démontrables, ni réfutables … ce qui explique que pour un même questionnement les réponses puissent être multiples.
Une telle croyance, qui peut s'exprimer sous la forme d'un dogme, doit cependant rester conforme à la logique et à la science. Dans le cadre d'une théorie proposant plusieurs croyances, il faut aussi que celles-ci soient cohérentes entre elles.
Ces croyances sont alors des convictions qui sont trop souvent présentées comme des certitudes.

En outre, une série d'affirmations utilise des mots dont le sens n'est pas évident : que veut dire engendré ou procède ?
D'autre usent de mot que l'on ne définit pas, ce qui laisse la porte ouverte à ce que l'on veut ou presque.
Par exemple : le concile de Trente reconnaît la valeur de la Tradition, mais n'indique pas en quoi elle consiste, ou Vatican I qui énonce l'infaillibilité pontificale lorsque le pape s'exprime "ex cathedra" sans préciser les conditions et caractéristiques de cette condition. C'est après coup que des théologiens non infaillibles (!) ont précisé des critères.

Utiliser un langage ouvert ou poétique pour essayer de faire percevoir un aspect de la divinité est pertinent, mais lorsqu'on veut décrire une vérité …

En résumé : certains dogmes sont contestables pour diverses raisons.

  • Les scientifiquement erronés : le péché originel basé sur l'apparition de la mort avec la faute d'un premier homme …
  • Les illogiques : Jésus pleinement homme, mais sans père biologique.
  • Les autoproclamés : infaillibilité pontificale ou des conciles, charisme particulier des évêques.
  • Les fragiles : Immaculée Conception qui évite la concupiscence à Marie