Lorsqu'on s'interroge sur l'univers, la philosophie nous conduit à penser que puisque l'on perçoit qu'il y a une création, il faut nécessairement un créateur, mais on bute alors sur un incompréhensible : il faut que ce soit un créateur incréé … il nous faut vivre avec cette énigme.
Des athées pensent l'univers jaillit du néant, mais quelle différence font-ils alors avec un créateur ? De plus qui est alors à l'origine du néant et on retombe sur l'incréé du néant : on n'a rien résolu !
Lorsqu'on s'interroge alors sur la nature de ce créateur, la science nous montre que le fonctionnement de l'univers est intelligible et que donc son concepteur est intelligent.
En effet, la découverte des lois qui pilotent la matière (mécanique quantique et relativité générale) montre qu'à partir de seulement 5 particules élémentaires stables dans le temps soumises à l'action de 4 forces, (une sorte de Lego de 5 pièces s'assemblant de 4 manières différentes) on peut comprendre comment passer d'un atome initial à la coopération de l'intelligence collective.
On peut même ajouter que cette intelligence est fabuleuse, car elle a été capable de concevoir un système d'une simplicité renversante. C'est un constat aussi incontestable que peut l'être la science elle-même.
Si on s'interroge sur les autres "propriétés" de ce créateur aussi énigmatique qu'intelligent, on entre dans le monde incertain de la théologie dont les déclarations sont l'expression de convictions ou hypothèses indémontrables et irréfutables. Elles varient selon les religions et même selon chaque individu qui s'y plonge.
La révélation, à laquelle on adhère aussi par la foi, nous conduit à admettre d'autres caractéristiques de ce créateur, mais sans que cela soit absolument convaincant, car il reste des contradictions dont Amour / Mal …
Ce créateur a certes conçu ce système aussi simple que fabuleux, mais, Il continue de vouloir cet Univers tout en respectant son évolution partiellement imprévisible. Il est créateur en continu.
Il faut pousser la raison le plus loin possible puis passer au "croire" à ??? : l'église propose sa conviction qu'elle ne peut dire être une certitude.