Il me semble que le christianisme doit être tout à la fois une foi et une pratique.
Pour ceux qui n'ont qu'une conscience peu claire des mystères de Dieu (les petits et les périphéries du pape François), la religion, avec ses rites est nécessaire pour leur permettre d'exprimer ce qu'ils ressentent plus ou moins confusément (ce qui ne veut pas dire que ces rites ne gagneraient pas à se débarrasser des mises en scène inspirées des cérémonies impériales des premiers siècles et royales du XVIe).
Pour ceux qui ont une pensée plus élaborée (20% des jeunes français suivent des études supérieures), ce sont les bases de la foi qui doivent être solides et là, c'est la cohérence des dogmes, en eux-mêmes et entre eux vis-à-vis de l'état des connaissances du XXIe, qui doit être revisitée pour être plausible. La difficulté, c'est que l'on est alors dans le domaine de la conviction et non de la (sécurisante) certitude.